Un article d'Enzo Pasqua, freelance Archviz et expert 3D
L'intégration de la technologie joue un rôle important dans la transformation du secteur de l'architecture, de l'ingénierie et de la construction (AEC). Alors que la demande de modèles 3D et de modélisation des données du bâtiment (BIM) ne cesse de croître, la fonction de numérisation vers le BIM d'Allplan offre des avantages considérables. Enzo Pasqua, expert indépendant Archviz et 3D, possédant une grande expérience du BIM, nous fait part de son point de vue sur les dernières fonctionnalités de numérisation vers le BIM d'Allplan et sur les avantages qu'elles peuvent représenter pour les professionnels de l'AEC.
Qu'est-ce qui vous a incité à utiliser le scan to BIM dans votre travail de conception ?
J'ai commencé à utiliser la numérisation BIM dans mon travail principalement parce que j'ai réalisé l'énorme gain de temps qu'un scanner laser peut apporter par rapport à un relevé manuel traditionnel. De plus, si j'avais oublié de prendre une mesure ou si j'avais remarqué que les mesures prises manuellement ne correspondaient pas, je n'aurais pas à retourner sur le site pour corriger le relevé. Non seulement cela nécessiterait une dépense supplémentaire de temps et de ressources, mais cela ne permettrait pas non plus d'obtenir la même précision qu'une numérisation.
Grâce à la numérisation en BIM, je peux également collaborer facilement avec d'autres professionnels dans toute l'Italie, directement depuis le bureau, tout en gardant le contrôle de leurs interventions, et ce sans avoir à me rendre sur place.
© Enzo Pasqua
Quels sont les avantages de l'utilisation du scan to BIM - et des outils d'Allplan et de Scalyspo en particulier - par rapport aux méthodes de conception traditionnelles ?
Je pense qu'il y a deux avantages principaux. Tout d'abord, le fait d'avoir toujours le contrôle de toutes les données collectées sans craindre de les perdre ou de sauter une étape importante. La base de données peut également être consultée ultérieurement pour prendre des mesures et visualiser des environnements en vue d'un travail ultérieur. Elle conserve sa valeur dans le temps et, grâce à Scalypso, peut être consultée à tout moment avec des outils conviviaux et intuitifs.
Deuxièmement, il est possible de travailler à différents niveaux de détail. Vous pouvez décider d'exporter une portion dense du nuage pour le calcul d'un objet principal ou d'extrapoler une section bidimensionnelle peu dense, pour analyser, par exemple, la hauteur du sol et l'épaisseur des différents étages d'un bâtiment. Dans tous les cas, la nature multifichier d'Allplan vous permet de gérer avec agilité tout type d'approche du nuage de points, sans affecter de manière significative les performances de l'ordinateur.
Pouvez-vous donner un exemple de projet où le passage au BIM a été particulièrement utile pour résoudre des problèmes de conception ?
J'ai récemment travaillé sur un complexe industriel des années 1920. Les méthodes de construction et les dimensions du bâtiment auraient rendu impossible la réalisation de relevés manuels précis dans un délai raisonnable et en toute sécurité, en raison de la présence de plusieurs machines en fonctionnement.
Sans le scan to BIM, nous aurions oublié quelques points et aurions dû nous rendre sur place à plusieurs reprises pour récupérer les données non collectées.
© Enzo Pasqua
Comment voyez-vous l'évolution de l'utilisation du scan to BIM à l'avenir ?
L'avenir du scan to BIM pourrait probablement être de pouvoir, grâce au développement de l'IA, gérer un filtrage plus rapide du nuage de points et reconnaître plus correctement les obstacles et les objets en contact avec le laser. Cela pourrait réellement accélérer le processus de conversion.
© Enzo Pasqua
Pouvez-vous donner des conseils à ceux qui commencent à utiliser le scan to BIM dans leur travail de conception ?
L'une des choses les plus importantes est certainement d'être organisé. Créez une hiérarchie ordonnée, surtout si vous travaillez avec plusieurs stations de numérisation à la fois. De cette manière, vous ne perdrez pas de temps à chercher la station qui vous intéresse et le flux de travail s'en trouvera allégé.
Une autre chose fondamentale, à mon avis, est d'importer simplement les parties du nuage dont vous avez besoin, plutôt qu'une quantité indéfinie de données qui deviennent facilement ingérables et mal analysées. Par conséquent, il faut toujours travailler avec de petites portions du nuage et avec des sections "bidimensionnelles" de celui-ci. En cela, je pense que Scalypso est très utile car il vous "oblige" à travailler avec ce type de vue.
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